Le printemps se prépare à l’automne et dans le courant de l’hiver.
Cela est vrai pour beaucoup de plantes qui pourront ainsi mieux préparer leur enracinement et demander moins de soin mais également pour la mise en place de nichoirs pour oiseaux, micromammifères ou insectes, les futurs locataires ayant besoin de prendre possession de leur territoire plusieurs semaines ou mois avant de s’y reproduire.
Cependant, jusqu’à fin mars, on peut encore mettre en place des vivaces mellifères (beaucoup d’aromatiques), des graminées, de la luzerne, du lottier, du trèfle et bien sûr beaucoup d’annuelles.
Le plus simple est de laisser une zone de foncier en jachère que l’on pourra valoriser visuellement en l’entourant d'une séparation basse (50 cm) comme une ganivelle. Elle fournira un habitat simple pour des plantes sauvages et les insectes qui en dépendent.
Concernant les nichoirs, on peut encore préparer des abris simples pour des abeilles sauvages comme les osmies. Elles se contentent de trou horizontaux de 8 mm de diamètre orienté le plus souvent sud-sud-est, dans tous les cas, à l’abri de la pluie. Plusieurs espèces s’intéresseront à ce type de cavité entre mars et août. Il est encore temps de fixer des nichoirs pour les hirondelles et les martinets, les rouges-queues et les chauve-souris.
Vous pouvez également créer des tas de bois de tous diamètres sur au moins 2 mètres de linéaire. Ils seront un lieu de reproduction pour insectes, araignées, mollusques, vers de terre, tous adorés des lézards.
Il est encore temps de créer une mare. Ce sera sans doute trop tard pour y voir des amphibiens s’y reproduire mais elle sera indispensable pour que les oiseaux et les insectes qui ont besoin de boue pour construire leur nid, en trouvent et pour que toute la faune locale y trouve un lieu pour se désaltérer. En dehors d’une mare, un point d’eau quel qu’il soit sera important. A mettre au niveau du sol, pour que tout le monde en profite, hérisson, abeilles, oiseaux.
La création d’une zone sèche est encore possible. Elle est conçue pour minimiser l'utilisation de l'eau en utilisant des plantes adaptées à des conditions de sécheresse et être composée de plantes telles que des plantes aromatiques, des graminées et des plantes mellifères locales. Réalisée avec 30 cm d’épaisseur de terre limoneuse dans laquelle on ajoute un bon drainage, du sable, etc, elle deviendra un lieu de reproduction d’une majorité d’abeilles sauvages. Comme sur la photo, cette création peut être construite à l’aide de bois, en rondin ou taillé suivant son budget.